Les primaires ouvertes ...

Chers Compagnons;

Une autre fois peut être ...

Une autre fois peut être j'enverrai une participation financière à notre mouvement comme je l'ai régulièrement fait par le passé que ce soit pour le parti ou pour les campagnes électorales de ses candidats. Mais pour cette fois, alors qu'il s'agit explicitement de financer des "primaires ouvertes", il n'en est pas question. Je m'en explique.

La mode des primaires ouvertes a été lancée par la gauche alors qu'elle était au plus mal, incapable de choisir elle-même son candidat. Nous voyons ce que cela a donné : le pire des Présidents qu'ait connu la V^e République !

Certes une primaire ouverte devrait permettre de sélectionner le candidat qui a le plus de chances d'être élu. Ceci est purement un calcul politicien. Ce n'est pas de la politique.

La politique voudrait que nous cherchions le candidat le plus à même de porter nos convictions. Ce n'est donc pas au premier venu, bien intentionné ou pas, de nous le désigner mais bien au mouvement lui-même de faire ce choix.

De plus une primaire ouverte est une véritable trahison pour les adhérents qui se retrouvent à pied d'égalité avec le premier venu alors qu'ils donnent du temps et de l'argent pour faire valoir leurs idées. Ils vont sans doute voir sortir de cette primaire un candidat qui n'est pas le leur. C'est un comble !

Il fut un temps où notre mouvement était assez fort pour se permettre d'avoir deux de ses leaders au premier tour. Aujourd'hui je reconnais que le contexte ne s'y prête pas, aussi je conviens que des primaires peuvent être nécessaires.  Cependant elles devraient être réduites aux seuls adhérents de notre parti et ceux de ses partis alliés de longue date.

Le Président Hollande a été élu avec une addition de minorités ce qui n'a jamais constitué une majorité solide. Est-ce cela que nous voulons ? Car c'est bien à cela que mène une primaire ouverte, ménager la chèvre et le chou à grande échelle.

La Nation attend un signal fort, des femmes et des hommes porteurs de convictions, pas des mauvais compromis issus de pseudo élections et incapables de mener une politique cohérente.

Je vous prie de croire, chers compagnons, en mes sincères convictions et vous adresse mes meilleures salutations.