Tout casser dans la cellule familiale.

Il y a quelques années, un peu plus de trente ans, les soi disant démocraties socialistes de l'est prenaient en charge les enfants dès leur plus jeune âge. Ils n'étaient pas retirés de leur foyer, du moins pas souvent, mais ils recevaient tout de l'état, formations scolaires, militaire et politique.

De quoi en faire de bons petits partisans.

J'ai un peu vécu cela dans ma jeunesse à Malakoff où dès le plus jeune âge on vous proposait de participer gratuitement à quelques activités ludiques organisées pour les "jeunesses communistes".

Notre gauche nationale est un peu l'héritière de cette époque parce qu'elle n'a jamais su se séparer radicalement du marxisme comme l'ont fait massivement les socialistes d'autres pays.

Aussi la cellule familiale n'a pas de grande valeur pour ces gens là. La Société est capable s'occuper des enfants bien mieux que leur propre famille et surtout, de leur inculquer les "vrais" valeurs de la République.

Ouf !

Alors tout est fait pour casser la cellule familiale.

Le mariage Gay bien sûr, je n'y reviendrai pas longtemps mais on nous a encore montré à la télévision hier sur la 5, "Mariage Gay ? Et les enfants alors ?", une femme homosexuelle qui a parfaitement élevé ses enfants en compagnie de son amie. Témoignage de son fils à l'appui. Simplement cette femme avait eu ces enfants lors d'un précédent (vrai) mariage avec un homme, aussi les enfants avaient un (vrai) père. Qu'en sera-t-il demain ?

Les rythmes scolaires. Tout le monde est d'accord que la semaine de 4 jours n'est pas favorable pour un bon apprentissage. Le retour aux 9 demi-journées fait la quasi-unanimité mais au profit du mercredi matin et non du samedi matin ce qui n'est certainement pas l'optimum en termes de répartition des temps de repos et va mettre une grande pagaille dans l'organisation des activités extra scolaires.

Or quel est l'argument qui revient régulièrement pour justifier ce choix ?

Les familles monoparentales !

Voila, nous allons organiser le temps scolaire de toute la nation pour tenir compte des problèmes de partage de garde au sein des (ex)couples maintenant séparés (*). Je comprends bien que ce soit un problème mais cette situation reste un choix, un choix douloureux certes mais ni une fatalité ni une institution.

Les rythmes scolaires toujours. Lors d'un récent débat au sein du conseil municipal de notre commune j'ai entendu un représentant de la gauche interpeller le Maire en disant que la municipalité, avait grâce à cette loi, la possibilité historiquement unique (sic) de s'occuper de tous les enfants pendant une heure par jour (sans doute une heure le midi), alors que jusqu'à ce jour, seuls les demi-pensionnaires et les enfants de la garderie passaient dans nos mains. J'ai trouvé cela très stalinien comme approche (voir mon introduction), mais je n'ai pas été étonné.

Enfin les allocations familiales. J'y reviens, bien obligé car ça y est, c'est décidé, les familles aisées, et on nous parle de 10% des foyers ce qui est bien en dessous de la réalité, vont voir leurs allocations réduites.

Une famille très aisée étant définie comme gagnant 5770 € par mois, ce qui représente deux salaires d'ingénieurs d'une trentaine d'années.

Et bien ce couple avant de se décider à lancer le troisième enfant va beaucoup réfléchir. Car si l'on regarde bien les sacrifices à long terme qu'ils auront à faire pour accueillir ce troisième, y compris le problème de logement (**), une différence de quelques centaines d'€ peut faire la différence.

Alors nous allons arriver à l'absurdité qui consiste à encourager les familles qui n'ont pas su planifier leurs naissances et vont élever leurs enfants dans des conditions pitoyables, remplir les barres d'immeubles où l'on fabrique la délinquance, au détriment des familles qui pourraient les élever dans de bonnes conditions.

J'entends d'ici les voix s'élever et me dire qu'il y a bien des enfants malheureux dans les familles aisées ! Certes, mais cela ne fera probablement pas pour autant des délinquants à la charge de la Société.

J'en entends d'autres me dire que ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on élève mal son enfant. Certes, mais la probabilité de devenir délinquant est plus grande dans les cités que dans les zones pavillonnaires.

Ce n'est pas un jugement de valeur que je porte, simplement un constat. Or la politique se doit de prendre en compte la situation réelle avant d'appliquer une doctrine.

En conclusion, tout cela n'est pas surprenant compte tenu de l'exemple qui nous est donné à la tête de l'état par un Président qui fait des enfants sans jamais épouser et nous colle sa favorite à l'Elysée sans que nous ayons une quelconque relation contractuelle avec elle, même pas un PACS. Une plainte a d'ailleurs été déposée sur le sujet.

PhB

(*) on n'ose pas parler des enseignants qui bien entendu sont contre aussi afin de préserver leur samedi. Alors les familles monoparentales servent peut être un peu de "bonne excuse", même la droite s'y laisse prendre.

(**) ces couples dits aisés ne voient pas leur appartement HLM grandir chaque fois qu'il ont un nouvel enfant ...