"Mes enfants le père est mort"

"Mes enfants le père est mort. Que vous soyez croyant ou non , le Général n'a plus besoin que de vos prières."

Achille Peretti, alors Président du groupe UDR à l'Assemblée annonce ainsi la mort du Général aux Députés.

Nous sommes le mercredi 11 novembre 1970, De Gaulle est mort le lundi à 19h30.

Aujourd'hui l'actualité politique est si triste, que dire de l'action gouvernementale qui n'a déjà été raconté, comment conter les aventures de Don Quichotte alias Montebourg qui après la claque de Fontange s'est pris un grand coup de pied au cul avec Alstom ?

Alors j'ai choisi de revenir un peu sur notre passé, et une belle page de ce passé.

Ce 11 novembre 1970, il y a ceux qui pleurent sur les bancs de l'Assemblée et il y a ceux qui continuent à ré-écrire l'histoire.

"Il reste qu'au heures décisives de la guerre et de la libération le parti communiste et le Général se sont trouvés l'un et l'autre du côté de la France" affirme le PCF dans une déclaration publiée le 10 novembre. C'est un peu faux. Pour la libération oui, mais pour ce qui est de la guerre, au moment où la France était envahie, pour le PCF, l'ennemi ce n'était "pas le boche" c'était Petain et sa clique de bourgeois. Le PCF soutenait le pacte germano-soviétique au sujet duquel on a appris plus tard, beaucoup plus tard, que Hitler et Staline comptaient se partager l'Europe. Ce n'est qu'en 1992 que le document correspondant a été rendu public par la Russie.

Bref, revenons à ce qu'à laissé De Gaulle en quittant le pouvoir en avril 1969. Le journal "Paris Jour" dont, suprême raffinement, la première page était en couleur, résume ces acquis dans un petit tableau.

On constate que tant en matière d'indépendance de la Nation qu'en matière sociale ou économique, De Gaulle a posé toutes les fondations de la Société française moderne.

PhB