L'enseignement en déroute.
Du temps où j'étudiais, et ce n'est quand même pas si vieux, les nations étrangères nous enviaient notre enseignement, les jeunes venaient de partout, se battaient pour pouvoir étudier en France.
Alors, est ce par manque de moyens comme le répètent constamment les syndicats d'enseignants ?
Non, nous avons les syndicats les plus cons du monde (pardon pour l'expression) et ça depuis un bon moment !
Et même après les dégraissages de 16 000 enseignants par ans, en 2013 nous devrions avoir encore un professeur pour 14,6 élèves. De qui se moque-t-on ? Cela veut dire qu'à peu près un prof sur deux est déchargé de cours pour diverses raisons (dont l'activité syndicale).
Le corps enseignant est aujourd'hui incapable de faire des propositions constructives et viables pour améliorer l'enseignement, à part les demandes successives de renforts d'effectifs. Il transforme l'école en laboratoire de concepts éducatifs alors que les méthodes d'enseignement jusqu'en 1970 ont largement fait leurs preuves au moins dans le primaire et que la réussite au BAC n'est qu'une illusion entretenue à coup d'augmentations des barèmes de notation.
Mieux ils refusent toute réforme venant de haut, il n'y a pas plus conservateur que cette corporation. Si vous participez aux conseils d'écoles vous allez rapidement vous rendre compte combien il n'est pas facile pour un non enseignant de se mêler des affaires scolaires. Combien dès que l'on semble toucher à leurs prérogatives ils s'irritent fort. Pour trouver des budgets, aller demander des ronds en Mairie, ils sont toujours copains mais cela ne va guère plus loin. Je m'arrête là car il y a quand même des profs qui réagissent mais les pauvres sont étouffés par leurs collègues syndiqués. Tous les chiffres cités sont dans le rapport sur "l'état de l'école" relayé par SOS Education. |
à bientôt.
PhB