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Contre feu
21 septembre 2014

Le "tout sauf Sarkozy" continue !

C'est étonnant comment, instruits par plus de deux ans de Hollande, ayant enfin compris qu'il s'était moqué d'eux, malgré cela les médias persistent dans le "tout sauf Sarkozy".

A peine ce dernier annonce-t-il son retour en politique qu'un sondage est publié pour indiquer que 63% des Français ne souhaitent pas ce retour.

Et alors ?..

Ils ajoutent discrètement, comme si cela n'avait pas d'importance, qu'au sein des militants 83% approuvaient son retour. C'est pourtant là l'essentiel.

sarko le retour

La première étape est donc franchie, les militants et sympathisants sont bien convaincus qu'il est l'homme de la situation.

Pour le reste, il y a le temps avant de convaincre l'opinion publique. Que les médias s'occupent de leurs affaires, pour le moment il s'agit d'élire le Président d'un parti ils n'ont pas à y mêler l'opinion publique dans son ensemble pour brouiller le débat.

Ce n'est pas la peine que les médias ainsi que la gauche s'acharnent à le descendre, de toutes les façons la gauche perdra les prochaines élections et probablement ce sera Sarkozy en face d'eux.

Ils feraient mieux, pour les premiers de faire leur métier avec neutralité, pour les seconds de s'occuper de la France.

Ce sondage adresse malgré tout le débat des primaires ouvertes. Les primaires dites ouvertes, tiennent leur nom du fait que tous les électeurs peuvent y participer, contrairement aux primaires internes qui ne consultent que les militants voire les sympathisants.

Récemment, sur l'antenne de France Inter, NKM se prononçait en faveur des primaires ouvertes (vers 21mn dans l'émission). Je suis personnellement plus nuancé par rapport à cette option, je l'ai déjà dit.

Nathalie Kosciusko-Morizet invitée de Patrick Cohen sur France Inter, le 28/08/2014

Certes les primaires ouvertes ont l'avantage certain de faire un test  de popularité pour le futur candidat, et probablement de permettre la sélection de celui (ou celle) qui a le plus de chances d'être élu. Cela s'appelle une démarche électoraliste mais ne garantit pas que la personne choisie est celle qui porte le mieux les couleurs du parti. On le voit bien avec Hollande.

Rien ne prouve que le choix public conviendra au militants qui eux, ont donné de leur temps et de leur argent pour soutenir le mouvement. Ainsi c'est une forme de trahison pour les plus fidèles.

Rien ne prouve aussi que les opposants au mouvement organisateur de la consultation ne vont pas massivement se mobiliser pour choisir le plus nul des candidats proposés. C'est peut être ce qui s'est produit pour les primaires socialistes, à voir les résultats de Hollande, on pourrait finir par le croire !

Restons donc vigilants et faisons nous entendre.

PhB

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