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Contre feu
14 mars 2020

Du téléenseignement.

L'épidémie mondiale qui nous frappe mène à la fermeture des écoles et de tous les établissements d'enseignement jusqu'à l'université.


Cela me rappelle un peu mai 68 où nous avons eu des grandes vacances avant l'heure !


Sauf que ... sauf qu'en mai 68 il n'était pas question de téléenseignement.


Récemment les médias ont signalé que les académies pensaient mettre en place un téléenseignement. Bien évidemment les syndicats de professeurs, FSU en tête, émettent des doutes sur la méthode : décrochage scolaire de des plus fragiles, impossibilité pour les enseignants de réaliser un suivi sérieux des élèves, etc ... Ben oui mais faute de mieux ?


Pour sûr, si l'expérience fonctionnait plutôt bien à grande échelle, car à ce jour, le téléenseignement existe pour des cas marginaux, donc si ça fonctionnait, ce serait la fin, la fin des fins, de la dictature du petit prof syndiqué !

Certes le téléenseignement pose la question de l'organisation de la société moderne :
  • Les couples dont les deux parents travaillent.
  • Les parents isolés.
  • Les familles dispersées, grand parents éloignés...
  • La vérification du niveau effectif atteint par les élèves.
Mais il a aussi de sérieux avantages :
  • Il permet d'atteindre les élèves les plus isolés sans nécessité de transport scolaires, couteux pour les collectivités, néfastes pour la planète et épuisants pour les enfants.
  • En le dispensant aux familles volontaires, il permet de libérer des places dans les écoles surchargées et par là même d'apporter plus d'attention aux enfants scolarisés en difficultés.
  • Les enfants les plus fragiles ne sont pas confrontés, dès le plus jeune âge, à la brutalité de la collectivité scolaire. Collectivité imposée sous le prétexte fallacieux de les endurcir, certains en gardent des séquelles à vie.

A l'heure de la "décroissance", ne serait-il pas raisonnable d'y réfléchir à deux fois avant de balayer cette hypothèse d'un revers de main syndiquée ?

manif


Personnelement je suis entré à l'école directement en CE1, c'est ma grand mère maternelle qui assurait notre enseignement. Mon frère, mon cousin et moi même somme arrivés dans cette classe sachant lire, écrire, compter et lire l'heure. Ceci à raison de deux heures par jours, le reste de notre temps n'était que jeux et espiègleries. Cela laisse imaginer le temps perdu par nombre d'enfants.


Alors, bien sûr cette enfance de rêve ne peut être accessible à tous mais, pour des raisons d'égalité sociales, à l'heure où même l'école maternelle est devenue obligatoire, a-t-on le droit de priver ceux qui le pourraient du bénéfice de cette douce enfance ?

Je dis non !
Tout simplement.


Mais c'est sans compter la culture marxiste profondément ancrée dans la société française, le dictat de la pensée égalitariste de gauche.


Tous dans le même moule, c'est ainsi que l'enseignement public est devenu l'éducation nationale. Le vocabulaire traduit parfaitement l'intention.

 

PhB 2020 03 14

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